Valeurs et normes de conduite du travailleur

Les valeurs et normes de conduite du travailleur constituent le fonde- ment des relations sociales au sein du service, de l’organisation, de l’organisme, de l’entrepriseet le gage de sa productivité.

  1. La discipline permet au travailleur d’un service, d’une organisation, d’un organisme ou d’une entreprise de récolter trois bénéfices :
    • l’accroissement du niveau de tolérance ;
    • la persévérance dans l’effort ;
    • la concentration sur son objectif de manière calme
  2. Le respect des règlements et des procédures en vigueur par le travailleur constitue le socle de l’harmonie et de l’entente au sein de son service, de son organisation,desonorganismeoudesonentreprise.
  3. La confidentialité se manifeste par la discrétion. Ainsi, letravail leur discret est celui qui ne pérore pas et qui ne colporte pas.
  4. La loyauté est une conduite fondée sur la droiture et la sincérité. Ainsi, un agent d’un service, d’une organisation, d’un organisme ou d’une entreprise est reconnu loyal, sincère et non condescendant, lorsqu’il est capable de penser au reste du personnel et même d’être à leurs côtés dans les bons et mauvais moments.
  5. Le respect de la déontologie se manifeste chez le travailleur par l’adoption de bonnes pratiques propres à son service, à son organisation, à son organisme ou à son entreprise et qui sont consignées dans différents codes ou chartes. Ces pratiques se fondent sur des valeurs telle s que la discrétion, la probité, l’impartialité,lerespect des partenaires.
  6. L’intégrité consiste à exercer ses actions avec équité et honnêteté absolue conformément aux règles établies. Pour le travailleur, elle est le fondement de la confiance en soi et de l’altruisme.
  7. La compétence et la conscience professionnelles sont des capacités alliant savoir faire et savoir-être permettant au travailleur d’assurer correctement les missions qui lui sont assignées.
  8. La redevabilité et la reddition des comptes s’entendent comme un mécanisme permettant aux travailleurs d’un service, d’une organisation, d’un organisme ou d’une entreprise de demander des comptes aux responsables sur leurs actions ou leurs inactions et les décisions prises.
  9. Le respect de la hiérarchie impose au travailleur une attitudede réserve et de retenue, consistantessentiellement à se garder de tout excès dans ses propos et ses jugements à l’endroit de ses supérieurs hiérarchiques, tout en se montrant poli et courtois à leur égard.
  10. La loyauté représente cette vertu qui incite le travailleur d’un service, d’une organisation, d’un organisme ou d’une entreprise à demeurer fidèle à son engagement envers sa structure d’appartenance.
  11. Le dévouement est cette aptitude du travailleur d’un service, d’une organisation, d’un organisme ou d’une entreprise à s’engager dans la sauvegarde de l’intérêt de sa structure d’appartenance.
  12. La diligence pousse l’agent à être empressé dans l’exécution de son travail avec le soin, l’attention, la minutie et l’application requis.
  13. Le respect du principe de solidarité se manifeste à travers l’obligation morale d’assis tance mutuelle entre les travailleurs d’un service, d’une organisation, d’un organisme ou d’une entreprise.
  14. La protection des biens du service, de l’organisation, de l’organisme ou de l’entreprise d’appartenance impose à chaque travailleur de soustraire ces biens des facteurs qui risquent de les détruire, de les dégrader ou de les compromettre.
  15. La tolérance ou l’harmonie dans la différence est cette vertu qui amène chaque travailleur d’un service, d’une organisation, d’un organisme ou d’une entreprise à être un acteur et un vecteur de la culture de la paix en lieu et place de celle basée sur la violence.